« C’est un groupe intéressant. Ce n’est pas facile mais c’est faisable ».

Le tirage au sort a rendu son verdict. La Nati hérite d’un groupe à sa portée. L’Italie reste l’équipe la plus dangereuse du groupe, la Squadra Azzura a remporté son groupe en Nations League, en battant notamment les Pays-Bas et la Pologne. La Suisse aura déjà l’opportunité de l’affronter lors de l’Euro en juin prochain. L’autre adversaire dont la Suisse devra se méfier est l’Irlande du Nord. L’équipe du capitaine Steven Davis avait déjà affronté la Suisse en prévision d’une compétition internationale et ce fût fin 2017. Les hommes de Vladimir Petkovic s’étaient imposés que 1-0 après deux rencontres face à cette petite nation de football et ce sur un penalty de Ricardo Rodriguez. Quant à la Bulgarie et la Lituanie, l’équipe nationale n’aura pas le droit à l’erreur étant donné que seul le premier du groupe pourra atteindre la qualification pour la Coupe du monde, le deuxième devra passer par l’épreuve des barrages. 

 

Les barrages, une épreuve à risque

 

Le barrage, une étape redoutée par toutes les nations du football tant la surprise et les matchs pièges sont de mise comme par exemple avec ces mêmes italiens qui étaient tombés face à la Suède en 2017. En cas de seconde place, la Nati pourrait se retrouver à affronter, lors des barrages, des équipes telles que la Suède, l’Ukraine, la Turquie ou encore la Pologne. Ces nations ont laissé de mauvais souvenirs aux suisses avec notamment la défaite en Ukraine en septembre dernier, l’élimination face à la Suède lors de la dernière Coupe du monde et le revers à l’Euro 2016 lors des tirs au but face à la Pologne.

 

Un exercice que la Suisse maîtrise bien

 

Les helvètes sont maintenant habitués à bien s’en sortir lors des qualifications pour une compétition intérnationale. En effet, la Suisse n’a raté qu’une fois le coche depuis 2004, ce fût en 2012 en terminant troisième de son groupe derrière l’Angleterre et le Monténégro. L’équipe rouge et blanche est en confiance puisqu’elle s’est qualifiée quatre fois sur les quatre dernières Coupes du monde et ce en passant que deux fois par les barrages.